La série « Huis Clos » vient témoigner d’un travail introspectif à travers l’utilisation du média photographique et débute dans une maison familiale aux airs de forteresse. Bousculée par l’étude et la découverte des méandres de la psyché, aux prises avec une histoire familiale faite de portes condamnées et de fantômes dans des placards, cette série a commencé dans un moment de nécessaire positionnement.
Être, paraitre, disparaitre. Comment se construit ce que l’on nomme « Moi », cette personne unifiée et distincte des autres ? Comment faire évoluer ce corps étranger, pris dans le carcan de l’héritage familial ?
Masquée, dénudée, la peau est perçue comme une interface entre deux mondes. Frontière entre soi et les autres, contenant de notre psychisme. « Du Moi-Peau au Moi-Pensant », pour citer D. Anzieu.